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Revue des Maladies Respiratoires Actualités ; 14(1):137-138, 2022.
Article in French | ScienceDirect | ID: covidwho-1586641

ABSTRACT

Introduction Alors que la dyspnée est un symptôme très prévalent au décours de l’infection au SARS-Cov2, les conséquences sur la fonction respiratoire de cette infection sont aujourd’hui mal connues. Cette étude prospective monocentrique vise à caractériser les séquelles fonctionnelles, vasculaires et parenchymateuses à 6–9 mois d’une infection au SARS Cov2. Méthodes Tous les patients pris en charge en charge au CHU de Caen pour une infection liée au SARS-CoV-2, se sont vus proposer un suivi comportant une évaluation clinique et la réalisation d’épreuves fonctionnelles respiratoires complètes, d’une tomodensitométrie sans injection en coupes fines d’une scintigraphie de perfusion ventilation et une épreuve d’effort. Ce bilan était réalisé dans les 6 à 9 mois au décours de l’infection. Les patients avec une suspicion d’infection non documentée par PCR ou perdus de vue lors du suivi étaient exclus de l’étude. Résultats Au total, 105 patients ont été inclus dans notre étude. À l’exception de l’épreuve d’effort, les données du bilan ont pu être collectées pour la majorité des patients. Lors de l’épisode infectieux, 62,9 % des patients ont été pris en charge en soins continus ou réanimation. L’ensemble des patients a bénéficié d’un traitement par dexamethasone. La majorité des patients étaient des hommes (67,6 %), avec un âge moyen de 63,7 ans. Les comorbidités les plus fréquentes étaient l’obésité (45,7 %), l’hypertension artérielle (41,9 %) et le diabète de type 2 (39 %). À 6–9 mois de l’infection, 71 % des patients présentaient des anomalies radiologiques, principalement a type de verre dépoli résiduel et/ou de réticulations. Sur le plan fonctionnel, 18,6 % des patients présentaient une CVF anormale (<80 %) et 51,2 % des patients présentaient une DLCO anormale (<80 %). Sur le plan vasculaire, la scintigraphie de ventilation/perfusion a retrouvé a mis en évidence chez 15 % d’entre eux un défect perfusionnel non concordant. 56 patients ont réalisé une épreuve d’effort. 28,6 % des patients ont présenté une limitation de leur capacité d’effort. Une limitation ventilatoire a été retrouvée chez 10,7 % des patients, un déconditionnement musculaire chez 17,9 % des patients, une anomalie vasculaire chez 25,0 %. Un syndrome d’hyperventilation a été identifié chez 23,2 % des patients. Conclusion Ces données préliminaires suggèrent la persistance d’anomalies vasculaires, parenchymateuses associées pour une proportion importante de patients à 6–9 mois d’une infection au SARS-Cov2 dans notre cohorte.

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